Florian Thauvin, joueur de l’Olympique de Marseille a accordé en entretiens pour le journal La Provence. Le joueur y revient en grande partie sur son expérience en Equipe de France.

Via laprovence.com

Son accueille en Equipe de France? 
« Vraiment bien, tout le monde a été sympa. Le groupe est humble, gentil, bosseur. J’avais un peu d’appréhension, je me disais qu’il n’y avait que des grands joueurs, que des stars et que ça risquait d’être compliqué. En fait pas du tout, ce sont des mecs simples. Je les en remercie. […] J’ai appris en les voyant à l’entraînement, sur leurs prises de balle, leurs déplacements ou leurs gestes devant le but. Je me suis inspiré d’eux, c’est comme ça qu’on progresse. C’était une belle expérience. J’espère y retourner. »

L’accueille de  Didier Deschamps, 
« Bien. Il m’a mis à l’aise dès mon arrivée au Château. Ça m’a fait un bien fou car j’étais un peu tendu. »

Des questions sur l’OM ?
« L’OM, ça interpelle toujours. J’ai discuté du nouveau projet avec certains joueurs, mais je ne vous dirai pas qui (rire). J’ai fait de la pub pour l’OM. Beaucoup de joueurs de l’équipe de France ont apprécié venir jouer au Vélodrome pendant l’Euro, ils ont été agréablement surpris. Ils pensent aussi que c’est bien que l’OM ait un nouvel actionnaire avec un gros projet. »

Des séduit ? 
« Je pense, oui. »

Une déception de ne pas jouer contre le Luxembourg et  l’Espagne ?
Sur le moment, ça a été une déception, j’avais envie de fêter ma première sélection. Je me suis tout de suite remis en question, je me suis rendu compte de la chance que j’avais d’être dans ce groupe. Il faut avoir un bon état d’esprit. À mon poste, c’est compliqué, il y a beaucoup de joueurs très forts.

son passage à vide après son retour de l’EdF ?
L’équipe de France procure tellement de joie et de bonheur que ça laisse forcément des traces. Il faut un peu de temps pour s’en remettre. Je l’ai attendue toute ma vie. Quand ça arrive, derrière on marque forcément le pas. On ressort fatigué de toutes les émotions vécues. Je suis revenu fatigué mais ça n’a duré que deux semaines.

Envie de revenir ?
Oui. Quand on a été convoqué une fois, on y pense tout le temps. Je travaille pour ça. Je croise les doigts. Le Mondial-2018 est dans un coin de ma tête. C’est dans un an, c’est long. Je m’en suis rendu compte avec tout le chemin parcouru depuis l’année dernière. Ce sera un objectif.

La concurrence avec  Griezmann en 2014
 J’y pensais. Les gens en parlaient, mais le sélectionneur a fait un bon choix. Il a pris Griezmann qui est un joueur exceptionnel pour la sélection à qui il apporte beaucoup. À ce moment-là, j’étais trop jeune, je manquais de maturité. Ce n’était pas le bon moment. […] J’étais un peu déçu car c’était un rêve. En même temps, j’étais lucide, je savais que ne pas être sélectionné était normal.

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Comme Ole Gunnar Solskjær en 1999, je suis le joker de luxe de DV. Heureux propriétaire du suffixe -Owski. "Qu’importe : on pourra même me traiter de fou, il n’y a que ces couleurs Parisiennes qui illuminent mon cœur. Et à chaque blessure, il saigne ce cœur-là. Mais il s’enflamme encore." Francis Borelli