La version espagnole du journal Vanity Fair a sorti récemment une interview de Karim Benzema. Vue la rareté d’une interview de Karim Benzema, même un article assez anodin comme celui-ci méritait une traduction en Français. Morceaux choisis.

NB : L’interview peut paraître décousue, tout simplement parce que la qualité du matériel de base n’est pas aux normes habituelles du site

Benzema , un homme très famille

Son plus grand sacrifice pour jouer au football

« Arrêter de manger ce que je veux est le plus grand sacrifice que j’aie fait »

La période la plus dure dans une saison

« La pré-saison. Ne pas voir ma famille pendant 3 semaines c’est dur pour moi. C’est pourquoi le reste de l’année, je rentre à la maison après les entraînements. Je vais de de la maison à Valdebebas (centre d’entraînement du Real) et de Valdebebas à la maison ».

Benzema, son arrivée à Madrid

Sa première rencontre avec Florentino Perez

« C’était un rêve de rencontrer un homme comme lui. Calme et très amical. Il m’a demandé si je voulais jouer pour Madrid et j’ai dit oui. Je lui ai donné ma parole. Et c’est tout. »

Aujourd’hui encore, le Merengue sous contrat jusqu’en 2021 n’a que des louanges pour son président.

Sa relation avec le président du Real

« Il me soutient dans les bons et les mauvais moments. Je sais qu’il est mon président, mais pour moi, il est aussi comme un membre de ma famille. C’est comme ça que je le ressens. ».

Quels mauvais moments ?

« Quand l’affaire Valbuena a eu lieu, après avoir passé un jour en prison (en garde à vue, ndlr), je suis retourné très triste à Madrid. Et Florentino m’attendait à Valdebebas  et m’a apporté toute son affection. »

Benzema, un « neuf » à part

Son jeu et sa relation avec les autres sur le terrain.

« Sur le terrain, je réfléchis beaucoup. C’est comme si j’avais un ordinateur dans la tête, et avant de toucher la balle j’ai besoin de voir ce que les autres ont comme opportunités. Et les tribunes sont les tribunes [sur le mécontentement de certains]. Cela fait partie du football. […] Je joue au foot pour aider mes collègues à toujours marquer et tout gagner, et je m’en fiche si mon nom est toujours dans le journal ou non, parce que cela ne signifie rien. »

Les critiques sur la BBC

« Avant, avec Bale, nous étions considérés comme les plus rapides, et le meilleur trio au monde. Mais maintenant il s’avère qu’en fait ‘nous sommes mauvais’ [lui et Bale sont régulièrement sous le feu des critiques]. »

Les critiques de la presse et des supporters
« Ce que je n’aime pas, c’est quand ils m’attaquent quand je joue bien, même si je n’ai pas marqué. Je joue pour les gens qui, je le sais, apprécient ce que j’apporte sur le terrain. Ceux qui vont au stade pour siffler et siffler, je ne vais pas les changer. Les grands joueurs sont toujours critiqués. Nous vendons des journaux »

Les qualités pour réussir?

« Il faut de la discipline et du talent inné. J’ai les deux. A 23 ans à Madrid, j’ai compris que si je n’étais pas rigoureux avec moi même, je devrais retourner en France »

Benzema, son rapport à l’EDF

Les déclarations de Manuel Valls

« Quand un premier ministre parle de vous , ce n’est plus du football. Je pense que l’on ne devrait pas mélanger le foot et la politique. Dans mon cas, c’est un problème politique »

Que doit-il faire pour retrouver l’EDF ?

« Moi ? Maintenant ? Rien. J’ai déjà 30 ans, 2 enfants. Je suis tranquille ici. S’ils ont besoin de moi, ils savent où me trouver. »

Son refus de chanter l’hymne national 

« Si on écoute bien, La Marseillaise appelle à faire la guerre. Et je n’aime pas ça. »

Les rencontres avec ses fans

« Quand mes fans viennent à ma rencontre, je sens la même admiration que j’avais pour Ronaldo étant jeune. Quand je vois autant d’enfants qui me regardent avec de grands yeux, cela me rappelle que j’étais pareil. »

Où se sent-il chez lui ?

« Ici, à Madrid c’est mon chez moi. Lyon est celui « du passé ». Vivre aux Etats-Unis ? J’aime y aller, mais uniquement en vacances. »

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