Le portugais de 23 ans, Ricardo Pereira, auteur d’un très bonne saison avec les aiglons à accordé une interview pour le site goal.com. Le joueur auteur d’un but et 3 passes décisives se confie, en autre, sur la réussite de l’OGC Nice et sur le rôle de Lucien Favre.

Interview en intégralité sur le site goal.com

Si on vous avait dit au début de la saison que vous termineriez minimum troisième, y auriez-vous cru ?

Ricardo : Oui, pourquoi pas ? On savait qu’on avait de la qualité lors des entraînements. On savait que ce serait très dur mais pourquoi pas. L’année dernière on avait fait quatrième et c’était déjà très bien. On essaye toujours de travailler pour faire mieux et on a réussi. Maintenant, nous allons voir ce qui peut se passer. […] Le club a un projet ambitieux et ça se voit dans les résultats. C’est bien de continuer à progresser et j’espère que ça va continuer comme ça, voire plus.

Comment expliquer cette continuité ?

Ricardo : Le club a fait de bons choix. L’entraîneur a changé et plusieurs joueurs importants comme Papy (Mendy), Valère (Germain) ou Jerémy (Pied) sont partis. Ils ont choisi un coach qui aime jouer donc notre jeu n’a pas beaucoup changé. C’est très bien et c’est ce qui a permis d’installer cette continuité. Donc bravo.

Mario Balotelli 

Ricardo : Au début tu te dis Mario Balotelli, comment est-il, comment cela va se passer ? Mais après ça va, il est tranquille, il rigole avec nous et c’est un joueur comme les autres. Sur le terrain il a fait la différence. On voit que quand il en a l’opportunité il marque. Dans les matches très équilibrés où tu n’as qu’une ou deux chances, il marque et nous aide à progresser sur notre chemin.

Peut-on encore dire que Nice joue le titre ?

Ricardo : C’est très difficile. On a fait du très bon travail mais malheureusement il y a Paris et Monaco qui font mieux… Depuis le début on dit qu’on joue les matches les uns après les autres en essayant de gagner. On va continuer jusqu’au bout comme ça.

Il reste un espoir?

Ricardo : Oui, toujours un peu. On sait que c’est difficile mais on doit faire notre travail, gagner nos matches et prendre du plaisir. On a aussi besoin de nos supporters. Depuis l’année dernière ils sont présents, on leur donne beaucoup de plaisir. Les gens nous le disent dans la rue et ça c’est bon pour nous. On joue pour eux aussi.

Un régal de jouer dans une telle équipe ?

Ricardo : Oui bien sûr, aux entraînements, dans les vestiaires, dans les matches… Je parle pour moi mais je pense que pour les autres c’est pareil. Je prends du plaisir comme jamais quand je joue et ça se voit de l’extérieur. Ça nous aide beaucoup.

Le secret de Lucien Favre 

Ricardo : Ça il faut le demander au coach (rires) ! Non je pense qu’il nous laisse jouer, il maîtrise ce qu’on doit faire. Il insiste aussi sur le plaisir. On aime jouer au ballon et on fait beaucoup de conservation. C’est important parce qu’après c’est fluide en match. […] C’est un entraîneur très attentif aux détails et c’est important parce que c’est ce qui fait toute la différence à ce niveau. Il y a des matches très équilibrés et ce sont les détails qui font la différence. Il est toujours précis dans ce qui peut changer le résultat, d’un match nul à une victoire ou inversement.

Les blessures de Plea et de Cyprien

Ricardo : On sait que ce sont deux joueurs importants qui ont fait une très bonne saison. Malheureusement pour eux et pour nous ils se sont blessés gravement. Mais nous jouons à 11 et on essaye de faire au mieux sans eux. Nous sommes plus de 20 joueurs, il y en a d’autres qui peuvent continuer le chemin.

Un Ricardo baladé arrière droit, arrière gauche, et maintenant milieu offensif

Ricardo : L’année dernière quand j’ai débuté à gauche, je l’avais déjà fait à Porto. Pas beaucoup, mais le coach et les coéquipiers m’ont aidé et je me suis senti mieux au fil des matches. À droite, j’avais déjà l’habitude. Pour jouer devant, je me suis formé. Je dois prendre mes habitudes pour me sentir mieux mais je suis bien et il n’y aura pas de problème.

Attaquant ou défenseur ?

Ricardo : Je pense que je suis les deux. Mais ma qualité principale c’est bien la vitesse. J’essaye de jouer vite et de prendre la profondeur pour déséquilibrer.

Son avenir

Ricardo : Ça ne dépend pas de moi mais il y a toujours une chance que ce soit à Nice. On verra ce qu’il se passe mais pour l’instant je veux profiter des matches. Je me sens très bien, les deux années ont été magnifiques, la ville, les supporters… Ce qui est sûr, c’est que je suis un meilleur joueur que quand je suis arrivé.

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Comme Ole Gunnar Solskjær en 1999, je suis le joker de luxe de DV. Heureux propriétaire du suffixe -Owski. "Qu’importe : on pourra même me traiter de fou, il n’y a que ces couleurs Parisiennes qui illuminent mon cœur. Et à chaque blessure, il saigne ce cœur-là. Mais il s’enflamme encore." Francis Borelli