Après la cruelle défaite de Lyon face à l’AS de Monaco, Anthony Lopes s’est exprimé au micro du média Le Figaro. Il confesse ses impressions sur le match, et sur la bataille pour le titre de champion qui va avoir lieu entre le Paris SG et l’AS de Monaco. En tous cas, un sentiment de déception prédomine chez lui.

Anthony, encore une fois, l’OL a affiché deux visages : une mi-temps moyenne et une mi-temps de meilleure facture qui aurait pu vous permettre de revenir…

Anthony Lopes : Oui. C’est à l’image de notre saison. On montre souvent des visages très différents d’une mi-temps à l’autre. C’est ce qui nous a fait défaut pour espérer mieux. Ce soir (dimanche), nous avions vraiment envie de prendre les trois points pour récupérer notre quatrième place. Même si nous avons un match en retard, on veut sécuriser notre place le plus rapidement possible. Ce soir, on n’a pas su le faire même si l’équipe a bien rebondi en deuxième période et que nous avons l’occasion d’égaliser.

On pouvait imaginer que la fatigue allait se faire ressentir en deuxième période. Cela n’a pas été le cas…

C’est vrai. Mais on s’est surtout davantage appliqué techniquement. Il faut retenir cette réaction collective. Maintenant on repart avec zéro point. C’est dommage parce qu’on mérite mieux vu notre seconde période.

La perte de la quatrième place vous embête-t-elle ?

Forcément, on cherche à la sécuriser. Il va falloir se ressaisir vendredi (à Angers, NDLR). Bien sûr, il y a ce joker avec le match de Bastia mais on doit engranger encore quelques points car notre saison est loin d’être finie.

Ne craignez-vous pas que la Ligue Europa prévale dans toutes les têtes sur le championnat ?

Pas du tout ! Chaque chose en son temps. Quand on est tourné vers la Ligue Europa, on est focalisé dessus. Mais quand on joue le championnat, on le fait aussi à fond. On a vraiment envie de récupérer la quatrième place…

Entre le PSG et Monaco, qui a le plus le visage du champion de France ?

L’OL (sourire) Plus sérieusement, on parle de deux équipes qui ont chacune leurs qualités et leurs défauts. Que le meilleur gagne. Quoi qu’il arrive, ce sera un beau champion.

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