Angel Di Maria a accordé une interview au CFC, il y revient, entre autre, sur sa relation avec Emery, son début de saison.

Son début de saison
« Je crois que j’étais trop tranquille. Quand ça arrive, il faut changer d’état d’esprit et réagir. Je crois que je ne faisais pas assez attention. Dans tous les clubs où je suis passé, j’avais un rival qui pouvait prendre ma place, s’est souvenu l’Argentin. Un jour c’était Bale, un autre Isco. J’ai toujours dû surmonter ça. »

Draxler et Guedes
« Quand Draxler et Guedes sont arrivés, je me suis rendu compte que j’étais en train de perdre ma place, a ainsi avoué l’ailier. C’est là que j’ai réalisé et les choses se sont énormément améliorées. »

Son jeu sous Emery
« Au début, je jouais dans une position à laquelle je n’étais pas habitué, j’ai eu un peu de mal. J’ai essayé, mais je n’ai pas pu et, petit à petit, les choses ont changé. L’équipe a commencé à s’améliorer et moi aussi. Maintenant, je me sens très bien et chaque jour qui passe je suis meilleur. Quand je joue à droite, il (Emery) me demande de me mettre à l’intérieur pour que le latéral puisse passer, de me joindre aux milieux pour combiner, arriver dans la surface et, logiquement, quand on perd le ballon essayer de retrouver ma position. »

Les consignes d’Emery
« C’est une chose qu’au début, j’ai eu du mal à comprendre. Vous savez que j’aime courir, aller sur les côtés, de manière un peu désordonnée, et lui veut que le joueur occupe son espace et presse dans sa position. J’ai eu un peu de mal avec lui au début, mais je l’ai compris et je l’apprécie. C’est un entraîneur très exigeant, il a gagné des choses avec sa manière de travailler et il est arrivé ici avec elle. »

Son avenir
« Rester ici ou faire une autre aventure ? Non, l’aventure est ici. Mon aventure c’est d’être à Paris et remporter la Ligue des Champions. Espérons que l’année qui arrive nous aurons notre revanche »

Sa saison à M.U.
« C’est plus qu’ils ne m’ont pas laissé m’adapter, que moi qui n’ai pas pu m’adapter. Je commençais un match à une position. Puis le suivant, à une autre. Ça ne m’a pas aidé à m’adapter. Chaque entraîneur décide d’où jouent les joueurs. Mais le joueur doit se sentir bien à une position et s’adapter. Ici, c’est ce qu’on fait et je remercie l’entraîneur (Laurent Blanc, ndlr). Dès le début, il m’a dit où j’allais jouer. Il ne m’a pas changé de position et me laisse libre. »

La remontada
« C’est difficile à oublier. Mais le fait de remporter des titres change la donne. Ça nous a aidé à se sentir un peu mieux. On est tous bien dans nos têtes. On a envie de gagner le championnat et la Coupe de France  »

Un départ des pépites 
« Un départ de Verratti ? Oui, ça serait un coup dur. Je pense que Paris ne le laissera pas partir. C’est très difficile de laisser partir des joueurs comme Marco ou Marquinhos. Ce sont des joueurs qui évoluent au haut niveau et qui peuvent aller encore plus haut. Ils sont jeunes. Ce serait une folie de les laisser partir. Après le Barça, c’est normal de se poser des questions. Mais Marco est heureux ici. Si je reste, il reste aussi. »

 

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Comme Ole Gunnar Solskjær en 1999, je suis le joker de luxe de DV. Heureux propriétaire du suffixe -Owski. "Qu’importe : on pourra même me traiter de fou, il n’y a que ces couleurs Parisiennes qui illuminent mon cœur. Et à chaque blessure, il saigne ce cœur-là. Mais il s’enflamme encore." Francis Borelli