C’était un samedi soir, une soirée de finale de Coupe de la Ligue. Le Parc OL accueille la première finale nationale « délocalisée » de notre récente histoire, opposant l’AS Monaco au Paris Saint-Germain. L’affluence casse tous les records, l’OL touche une part des recettes, tout semblait bien parti, à part bien sûr, l’absence du club de cette finale à domicile. Jusqu’à l’apparition, via les réseaux sociaux, des premières images en provenance du Virage Nord, occupé par les Ultras parisiens la durée d’un match. Tags, sièges cassés, dégradations diverses, c’est ce qu’on a pu constater suite au passage des groupes fortement anti-lyonnais dans le « formidable outil connecté », cher à Jean-Michel Aulas. Ainsi, le club a tenu à réagir, par le biais d’un communiqué publié sur son site officiel, que nous mettons à votre disposition sur Demivolée.com .

« Pour faire suite aux importantes dégradations commises dans le Virage Nord du Parc OL où se situaient les supporters du PSG ce samedi à l’occasion de la Finale de la Coupe de la Ligue, l’Olympique Lyonnais tient à exposer les points suivants :

Le stade avait été mis à disposition de l’organisateur, la LFP, après un appel d’offres et dans le cadre d’un contrat prévoyant un état des lieux d’entrée et de sortie.

Les équipes opérationnelles du Parc OL étaient en soutien des organisateurs pour assurer le meilleur déroulé de cette finale.
A ce titre, les opérateurs de vidéosurveillance ont identifié des individus fautifs dès les premiers incidents puis ont transmis immédiatement les images aux responsables sécurité de la LFP et surtout aux représentants du PSG présents (comme ceux de Monaco) au PC Manifestation dès l’ouverture du Parc OL.
Comme il est d’usage dans l’organisation de toutes les finales, la LFP avait rappelé aux 2 clubs finalistes, lors des réunions préparatoires, leur responsabilité quant à la bonne gestion et donc au respect de la loi de leurs propres supporters. Le PSG s’était alors engagé à ce que ses stadiers s’occupent de la gestion intérieure de la tribune exclusivement réservée à ses supporters.
Bien qu’ayant été sensibilisées, les équipes de surveillance du PSG, pour des raisons inconnues des équipes du Parc OL, n’ont demandé aucune interpellation pendant et après le match alors même que les images étaient très explicites, permettant l’identification des auteurs, aussi bien sur les fumigènes que sur les détériorations des sièges.

Étant donné la gravité des dégradations, l’explosion de très nombreux pétards et fumigènes, les représentants de la LFP ont sollicité à la fin de la rencontre les pouvoirs publics pour déposer plainte, ce qui sera fait dans les prochains jours.

Les officiers de police judiciaire présents sur place ont alors exigé la conservation des images de vidéosurveillance qui leur ont été remises par les équipes du Parc puis ils sont ensuite allés dans le Virage Nord pour constater ces dégradations en même temps qu’un huissier.

Compte tenu de cette situation de non droit créée par l’absence de réaction des 291 stadiers gérés par le PSG, et dès que la plainte deviendra effective, le Parc OL se portera partie civile dans ce dossier.

L’Olympique Lyonnais note par ailleurs qu’aucun incident ni dégradation n’a été signalé dans le virage sud occupé par les supporters monégasques qui ont su rester dignes et festifs malgré le résultat de cette finale.

En attendant de connaître l’issue des procédures judiciaires mais aussi disciplinaires auprès de la LFP, l’Olympique Lyonnais préfère retenir de cette finale le succès populaire, les nombreuses images d’échanges cordiaux entre supporters parisiens et monégasques sur le podium du Parc OL durant les heures précédant la rencontre, le magnifique show inaugural, le très haut niveau technique et d’engagement des deux équipes, et la relation entre les équipes de la LFP et du Parc OL qui ont fait, par leur confiance réciproque, de cette 1ère finale délocalisée une très grande réussite pour le Football Français. »

Source : Olweb.fr
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Un quart de siècle sur Terre. Pharmacien, étudiant, et plein d'autres trucs. Fondateur de Demivolée.com, le 14 décembre 2016.