Après s’être emporté samedi après la défaite face à Lorient en toute fin de rencontre, Correa avait tenu les propos d’un coach énervé. Il s’en est pris à ses joueurs devant les caméras de Canal +, notamment Chernik qui a eu droit à un «gardien en bois». Il s’est expliqué auprès d’un journaliste de l’Est Républicain.

L’entretien complet sur le site de l’Est Républicain.

Le buzz de sa déclaration sur J + 1

Pour moi, c’est exagéré. Il faut bien comprendre le contexte de cette scène qui fait visiblement beaucoup parler. C’est la réaction d’un coach en colère, à chaud, en rentrant au vestiaire, après avoir encaissé des buts gags à la 87e et à la 94e qui nous ont privés d’une victoire très importante […] J’avais donné mon autorisation avant le match dans le cadre du reportage tourné pour J + 1 mais, quand je suis rentré directement aux vestiaires après le troisième but lorientais, je n’avais pas ça en tête, j’étais tellement énervé… Cela me servira de leçon. Ce n’est pas de la faute de Canal qui a simplement fait son job, c’est de la mienne. Je n’aurais pas dû les laisser entrer dans le vestiaire. Je l’ai fait parce que la demande venait d’un jeune passé par notre centre de formation il n’y a pas si longtemps (Paul Tchoukriel).

Des regrets?

À partir du moment que l’expression est sortie du contexte, bien sûr. À chaud, en revoyant les buts encaissés, j’aurais pu parler de « joueurs en bois » pour plusieurs autres joueurs. Sergey aurait dû sortir sur ce corner du deuxième but mais il y a aussi Cabaco qui est fautif sur le marquage par exemple. Je l’ai d’ailleurs dit après face aux médias mais avec des mots différents parce que ce n’était plus sous le coup d’une colère extrême.

Chernik  titulaire face à Guingamp ?

Ce match est dans deux semaines quasiment. Je vais mener une réflexion pour le gardien ainsi que pour tous les autres postes.

Comment faire faire adhérer les joueurs.

C’est dans les moments là qu’on voit les plus forts. Il faut avoir l’humilité de reconnaître qu’on a le niveau de la L2 en ce moment, moi y compris. On n’est pas un footballeur de L1 parce qu’on a joué une dizaine de matches à ce niveau, pas plus qu’on ne peut prétendre être un vrai footballeur professionnel après avoir joué 72 minutes chez les pros dans toute sa carrière (sic). Beaucoup de joueurs l’avaient compris il y a quelques années en arrière lors de mon premier passage sur le banc. C’est ce qui nous a permis de progresser.

Sa proposition de partir, coup de ‘’com’’  ou  résignation ?

Rien de tout ça. Ceux qui me connaissent, notamment le président, savent bien que je fais toujours passer l’intérêt du club en premier. Ma communication, c’est le dernier de mes soucis vu la situation actuelle de l’ASNL. J’ai simplement dit ça au président pour qu’il ne se sente pas obligé de quoi que ce soit avec moi compte tenu de notre relation. Personnellement, je ne suis pas du tout résigné. Je sais qu’on est en grandes difficultés mais je reste aussi persuadé qu’on peut encore s’en sortir. On est engagé dans un mini-championnat à 4 équipes avec Dijon, Bastia et Lorient, voire 5 suivant le résultat de Lorient-Caen lors de la prochaine journée. Il faut éviter l’une des deux dernières places de ce mini-championnat pour au moins accrocher les barrages. Le combat va être dur mais le combat, ça ne m’a jamais fait peur. À moi de trouver les joueurs capables d’accomplir cette mission lors des huit derniers matches.

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