Emmanuel Macron est un des candidats en vogue actuellement. En effet, l’ancien secrétaire d’Etat de François Hollande est un potentiel vainqueur de l’élection présidentielle. Mais loin de toutes considérations politiques, nous allons nous intéresser à un tout autre Macron. Ce Macron-là est équipementier. Et après avoir déjà vu un aspect important du football australien, – mon tout premier article – nous allons désormais nous intéresser à cet autre aspect. Car Macron investit beaucoup en Australie.

Macron, qui es-tu ?

Avant toute chose, commençons par un court historique de la marque. L’entreprise a été fondée en 1971 en Italie, à Crespellano, en Émilie-Romagne. La marque italienne se spécialise tout de suite dans les tissus techniques, c’est-à-dire les vêtements de sports, au départ en tant que sous-traitant. En 1997, la marque lance sa propre brand avec d’abord des vêtements pour le football, le basket, le volley-ball et le baseball. Ces sports seront peu après rejoints par le rugby, le handball et le futsal.

En France, la firme italienne a notamment habillé dans son histoire l’OGC Nice mais aussi le SAS Epinal. L’équipe d’Ecosse de Rugby à XV porte également des vêtements de la marque dont le slogan est Work Hard, Play Harder. Mais aussi, depuis 2013, le club australien de Perth Glory. Et c’est donc de là que nous allons nous intéresser à Macron et l’Australie.

Des résultats intéressants

Depuis l’arrivée de Macron à l’équipement de Perth Glory, les résultats sont florissants. Car à en croire David King, tout va pour le mieux : « Depuis que nous sommes partenaires du club, Perth Glory a augmenté ses ventes de maillots officiels de 67%. Il s’agit d’une des marques du football australien qui possède la plus forte croissance. Nous chercherons à maintenir cette croissance au cours de la saison prochaine, à travers le lancement d’un nouveau design pour le maillot domicile du club ».

Lors de la saison 2015-2016, la firme italienne avait notamment lancé un maillot collector, produit à seulement 1 000 exemplaires. Et malgré le manque de notoriété du ‘vrai’ football en Australie, ces 1 000 maillots s’étaient écoulés comme des petits pains.

Du côté de Perth Glory également, tout est au beau fixe, selon la direction. « Nous sommes ravis de la loyauté de nos partenaires et nous sommes enchantés de poursuivre notre collaboration avec Macron au cours des deux prochaines années. Cela constitue une étape importante pour Perth Glory », avait ainsi déclaré A. Latouche lors de la prolongation de contrat.

Ne pas s’en arrêter là pour Macron

En effet, fort de ces belles expériences dans le monde du football hors d’Europe, la marque Italienne souhaiterait se développer à travers d’autres continents. On parle par exemple du football sud-américain – ceci fera probablement l’objet d’un autre article. Et en plus, le marché Européen reste très intéressant pour la firme d’Émilie-Romagne. Car les clubs de Naples ou de la Lazio de Rome, ou plus récemment d’Aston Villa, voient leur maillot ou l’on vu floqué avec le logo de Macron. Alors, est-ce que cela portera chance au candidat du mouvement « En Marche » ? Réponse en mai !

Cet article n’est pas un placement de produit, et n’est pas non plus sponsorisé par le candidat !
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