Bienvenue à tous pour cet avant match pour le derby. Car il n’y a qu’un seul vrai Derby. Et car il n’y a que cet affrontement en France qui crée autant de tensions, comme l’a prouvé l’histoire, ou plus récemment le cas Anthony Mounier.
Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne, surtout pour les Lyonnais. Mon anecdote remonte donc à un temps que les moins de 50 ans ne peuvent pas connaître !
L’Olympique Lyonnais et l’Association Sportive de Saint-Étienne s’affrontent alors en amical. Un match tendu en ce mois de juillet 1990, à Feurs. Un joueur de chaque côté est exclu, dont le défunt Robert Cabañas. Et lors d’une contre-attaque stéphanoise, alors que Daniel Brockers, attaquant des verts, fonce au but, l’impensable se produit. Jean-Pierre, sur le bord de la pelouse, s’en va tacler Brockers. La contre-attaque est bloquée. C’est alors, Domenech, sortant de son banc, qui va arguer du fait que le tacle était propre à l’arbitre. Un derby, ça ne se joue donc pas qu’avec les pros, mais aussi avec le public.
« Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on le peut reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui ». (Jonathan Swift, 1667-1745)