Le Rennais de 24 ans, Afonso, qui a disputé ses premières minutes en Ligue 1 ce week-end,  s’est exprimé au micro de Ouest France.

Afonso, vous venez de connaître vos premières minutes dans le championnat de France. Comment les jugez-vous ?

Déjà, je suis content d’avoir eu ma chance. Quand j’ai fait le choix de venir à Rennes, c’était surtout pour jouer. Et pour une première, c’est forcément plus facile quand l’équipe, elle, est plutôt bien.

Votre préparation estivale, plutôt convaincante, laissait pourtant espérer davantage de temps de jeu.

Quand j’arrive, je reviens tout juste de blessure, d’une opération au Portugal. Ma forme physique n’était évidemment pas la meilleure. C’était compliqué, au départ. Mais j’ai pris le temps pour revenir au top. Après, si je n’ai pas de temps de jeu, c’est le football. On travaille en espérant qu’une opportunité se présente. Et quand c’est l’heure, il faut être prêt. C’est un peu ma vie, en réalité. Travailler pour jouer.

« C’est un peu ma vie »

Cet hiver pourtant, vous avez failli partir.

C’est vrai, j’avais l’opportunité de retourner au Portugal. Mais je savais que c’était mieux pour moi de rester ici.

Quelles en sont les raisons ?

Parce que j’apprends beaucoup avec le coach. Il est complètement différent de ce que j’ai connu au Portugal. Et même si je joue peu, j’apprends énormément et c’est l’essentiel. Jouer 20 matches, ça ne veut pas forcément dire que tu progresses. Mais ici, je pense justement avoir beaucoup progressé.

Il y a aussi le soutien de vos compatriotes dans le vestiaire.

C’est plus facile avec eux. En arrivant, je ne comprenais pas grand-chose à la langue française. C’est plus simple, surtout avec Pedro (Mendes). Ce n’est pas seulement un collègue, c’est aussi un ami.

« Pedro est un ami »

Surtout que la situation, pour vous, est compliquée à vivre. À Monaco, en coupe de la Ligue, vous deviez être titulaire mais vous vous blessez le matin même, lors de la mise en place.

On travaille toute la semaine pour jouer. Se blesser aussi près du but, c’est douloureux. Peut-être même plus dans la tête que physiquement.

Rebondir contre le Paris-SG, ce n’est pas simple non plus. C’est aussi bien une chance qu’un traquenard.

C’était un match très difficile forcément. Le Paris-SG est une grande équipe. Mais malgré le score (0-4), on a fait un bon match. Mais le jeu, ici, est plus physique. En France, on travaille mieux la partie physique qu’au Portugal. Le rythme est élevé mais plus ça va aller, plus je ferai les choses avec confiance.

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