Daniel Bilos, quel belle combinaison de prénom nom. Et l’avantage, c’est que cette combinaison est celle d’un joueur de foot. En effet, Daniel Bilos fut un footballeur… marquant… du XXIème siècle. Alors, dans ce 11ème épisode de Tour du Monde, zoom sur Daniel Bilos.

Daniel, le bel argentin

Daniel Rubén Biloš naît le trois septembre 1980 à Pergamino. Dans cette province de Buenos Aires, il découvre petit à petit le football. Le cuir lui colle bien au pied, et la sphère est quelque chose qu’il aime bien taquiner. Ses origines croates lui permettent d’avoir de la crédibilité par son style de jeu si atypique. Car s’il est bien de nationalité argentine, Daniel conserve de fortes attaches avec le pays de ses grands-parents. D’ailleurs, le petit Bilos possède un joli gabarit. Car il mesure 1 mètre quatre-vingt quatorze.

Et sur les potreros – les terrains de terre argentin – son physique et sa technique attirent les recruteurs. Ainsi, à l’âge de 15 ou 16 ans, il signe une licence dans un club d’assez haut niveau, jusqu’à connaître l’année de ses 19 ans un premier contrat pro. Plus exactement semi-pro. En effet, le fameux Sportivo Pergamino le désigne comme un joueur de son effectif, mais le club joue dans des ligues inférieures. Dès lors, tout est lancé pour le jeune Bilos – il  a fait changer son nom. Et dès lors, le club de Banfield le recrute. Là, il y reste de 2000 à 2005, devenant petit à petit un joueur important de l’effectif : il y dispute 94 rencontres et y inscrit 15 réalisations. Il dispute notamment la Copa Libertadores.

Daniel, le beau stéphanois

Et Boca Juniors, le géant argentin, le recrute, pour en faire un milieu de soutien, voire, malgré son gabarit, un ailier gauche dans son équipe. Durant la saison 2005-2006, il dispute 33 rencontres et inscrit 15 buts. Surtout, il remporte le tournoi de fermeture de 2005, d’ouverture de 2006 et la Copa Sudamericana. Et après avoir décliné des invitations pour jouer avec l’équipe nationale Croate, Daniel Bilos connaît la consécration. Car l’équipe d’Argentine lui ouvre ses portes, et lui offre trois sélections l même année. Le 12 octobre, il est même titulaire lors d’une rencontre face à l’Espagne, à Murcia. Et il inscrit l’unique but argentin de la rencontre (défaite 2-1). Dans une équipe aujourd’hui qui se permet de ne pas sélectionner Icardi, cela prouve le talent de l’attaquant de 25 ans.

Ces performances de haut vol attirent les regards de gros clubs européens. Ainsi, le joueur a le choix entre des cadors. Il choisit donc le promu stéphanois. Il y évoluera 3 saisons, de 2006 à 2009. Le croato-argentin y disputera le total impressionnant de 14 rencontres, pour aucun but inscrit. Des stats digne d’un Ronaldo tétraplégique amputé (avec un surpoids). Et donc, le Saint-Etienne débourse 1,5 million d’euros pour faire venir l’attaquant – international. Ses performances sont saluées par les publics (certes, par des sifflets). Ainsi, un camarade supporter de Saint-Etienne me raconte ceci :

Un jour, il se procure même une magnifique occasion avec Saint-Etienne. Et sa longue course, lui qui avait de longue foulées, se fait tacler par un défenseur. Belle prouesse n’est-il pas ?

Daniel, le joli cœur

Il est donc la saison suivante prêté au Club America. Là, ses performances sont du même niveau… qu’à Banfield : car en 7 rencontres, il marque deux buts. Ces performances de haut rang n’attirent que le regard de San Lorenzo. Et il retombe dans ses travers stéphanois : 14 matchs, mais un but ! N’est ce pas des performances de haut rang ?

Un autre club Argentin, le CA Banfield, se montre donc attiré par les performances du joueur d’origine Croate. En 2009, donc, il signe un engagement avec son club formateur. Malheureusement pour lui, une grave blessure à la cuisse gauche l’oblige à mettre fin à sa carrière. Et le 15 décembre, il annonce la fin de sa carrière.

Et comme chez ce joueur, rien n’est normal – avez-vous déjà vu un ailier d’un mètre quatre-vingt quatorze ? – tout ne s’arrête pas là. Car il signe en 2011, après deux saisons d’inactivité au CA Douglas Haig, le club de sa vie natale. Les sources les mieux informées affirment qu’il y aurait disputé 1 match. En D3 Argentine. Belle prouesse, pour un individu qui portait le maillot de l’Albiceleste 5 ans auparavant.

 

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