Le milieu du PSG Thiago Motta s’est confié lors d’un entretien avec le site Goal.com. Le joueur se confie sur sa carrière et son avenir . En voici quelques extraits

Son temps de jeu et son aventure au PSG
Je suis surtout content de pouvoir aider l’équipe. Et la saison n’est pas encore terminée, j’espère pouvoir continuer à jouer comme ça. On a besoin de bien finir cette saison car on a des objectifs très élevés et on sait que jouer au PSG, ça oblige à avoir de l’ambition. Je suis ici pour gagner des titres et c’est que je veux encore faire cette année. C’est pour ça que je suis content de jouer, mais il faut que ça continue.

[…] C’est un grand point positif pour moi car en arrivant ici j’ai toujours eu en tête d’aider le club à grandir. Si je suis encore là, ça veut dire que j’ai bien fait mon travail jusqu’à aujourd’hui. Mais je ne pense pas à ça, ce qui m’intéresse, c’est cette fin de saison pour bien finir.

Le match contre Monaco ?
C’est un match très important, c’est vrai. On joue chez nous, on a souvent souffert contre cette équipe mais ce n’est pas crucial. Il faut gagner car on peut reprendre trois points. Si on gagne à la maison, on peut donner un coup à l’adversaire, mais ce ne sera pas déterminant.

Motta : « Les nouveaux joueurs qui sont arrivés connaissaient déjà le PSG et son histoire »

Son rôle de vice-capitaine.
Si je suis vice-capitaine. C’est surtout que je suis ici depuis 5 ans. On a réussi à créer un très bon groupe qui s’entend super bien sur et en dehors du terrain. Je suis important, mais il n’y a pas que moi. Il y a beaucoup de joueurs qui sont arrivés presque au même moment et c’est normal que ces joueurs prennent un peu plus de place. Chacun a ses responsabilités dans le vestiaire. J’ai la mienne.

L’intégration des nouveaux
Les nouveaux doivent comprendre que le PSG est un club qui a des objectifs de très haut niveau. Nous avons une équipe avec de grands joueurs et les nouveaux doivent sentir ça. On les aide à bien s’intégrer car s’ils arrivent, c’est qu’on a besoin d’eux. […] Je suis sûr que les nouveaux joueurs qui sont arrivés connaissaient déjà le PSG et son histoire. On a quand même été en quart de finale de Ligue des champions depuis plusieurs années, ce n’est pas rien. Les joueurs n’arrivent pas n’importe où, on est une équipe de très haut niveau

Motta :  » Gasperini m’a donné beaucoup de confiance « 

Une future carrière d’entraîneur ?
Sincèrement, je réfléchis encore comme un joueur. Je me sens joueur. Physiquement, je me sens bien pour continuer. Je vais finir cette saison et on verra l’avenir à la fin. Après, depuis tout petit, je me suis intéressé au jeu. À la manière d’être sur un terrain. J’ai pris ce qui me semblait bon dans chacun de mes clubs. Pour rester à ce niveau aussi longtemps, il n’y a pas de secret : écouter, apprendre, travailler. Chaque jour. Avec chaque entraîneur.

Chaque coéquipier. Je ne suis pas le seul ici, mais j’aime comprendre ce que l’on fait sur le terrain et pas seulement répéter des gammes comme un robot. J’essaye de transmettre ça aux autres comme joueur. Je n’ai pas besoin d’être entraîneur pour ça.

L’entraîneur l’a marqué 
Je suis arrivé en Italie dans un moment de ma carrière très difficile car j’étais blessé depuis presque un an. J’ai beaucoup hésité avant de partir de Barcelone pour aller en Italie. Quand je suis arrivé, j’ai été très surpris. J’étais au Genoa, un club moins connu que Barcelone, mais avec un entraîneur, Gasperini, qui m’a beaucoup aidé.

Il essayait toujours de nouvelles choses. C’est le moment où j’ai le plus appris dans ma carrière. Mentalement, j’ai grandi, mais c’est surtout sur le terrain que j’ai progressé.J’ai compris pourquoi il fallait faire un pas vers la droite et pas vers la gauche sur un terrain. Des petits détails qui ont amélioré mon niveau. Gasperini m’a donné beaucoup de confiance, il a toujours cru à mon niveau. Ça a été un privilège pour moi d’avoir été son joueur.

Motta : « La vitesse est très importante en France car il n’y a pas beaucoup d’espace »

Les différences entre l’Espagne, l’Italie et la France.
En Espagne, je suis arrivé à Barcelone avec une philosophie de jeu qui m’a impressionné. Avant le championnat, on ne faisait pas de travail physique par exemple. Tout était avec le ballon. C’est là où j’ai appris que le plus important, c’était le ballon. Tu pouvais faire 3 heures de physique, rien ne pouvait remplacer le ballon. Si tu as le ballon, tu ne peux pas prendre de but.En Italie, c’est surtout défensivement que j’ai progressé. Tous les entraîneurs italiens que j’ai eus dans ma carrière faisaient beaucoup attention à ça.

En France, j’ai compris que la vitesse était très importante. Même si moi je n’ai pas ça dans mon jeu. J’essaye de remplacer ça par le mental en tentant de penser l’action avant les autres. La vitesse est très importante en France car il n’y a pas beaucoup d’espace et les joueurs doivent être très vifs.

L’hygiène de vie
C’est très important. On n’atteint pas le très haut niveau par hasard. Le football ne s’arrête pas à ce qu’on l’on fait sur le terrain. Il y a des choses à faire en dehors. Chaque joueur doit penser à ce qu’il a besoin pour se sentir bien sur le terrain. Ça a toujours été ma réflexion. J’ai toujours tenté de comprendre ce que mon corps me demandait. J’espère que la santé va durer car j’ai toujours le même plaisir à jouer au football à 34 ans que lorsque j’étais petit.

[…] On peut prendre l’exemple de notre vestiaire. Il y a des joueurs qui ont pris de l’âge mais qui continuent d’être là. Après, chacun à ses propres caractéristiques et ses habitudes. Il faut juste essayer de comprendre comment arriver sur le terrain à 100%. Enfin, pas à 100%, car c’est au final impossible d’être en parfaite condition pour jouer.

 

L’entretien en intégralité ici

 

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Comme Ole Gunnar Solskjær en 1999, je suis le joker de luxe de DV. Heureux propriétaire du suffixe -Owski. "Qu’importe : on pourra même me traiter de fou, il n’y a que ces couleurs Parisiennes qui illuminent mon cœur. Et à chaque blessure, il saigne ce cœur-là. Mais il s’enflamme encore." Francis Borelli