Le cinquième et « ultime » épisode de la série étant disponible depuis un peu plus d’un mois et la nouvelle année approchant, il est temps de découvrir ce que ces clubs ont produit pendant cette mi-saison.

Cette série avait pour but de mettre en lumière des clubs de grandes villes de football mais qui ne jouent pas les premiers rôles. De la popularité à l’idéologie en passant par le palmarès, tout un monde sépare les deux (ou plus) antagonistes. Ils se vouent parfois une haine viscérale, ils sont parfois frères ennemis. Ce jeu du je-t’aime-moi-non-plus les a souvent amenés à partager, en plus de la ville, un stade, un ennemi, un joueur, bref : une histoire. 

Un si petit laps de temps n’a bien sûr pas suffit à ces clubs pour renverser la vapeur au sein de leur ville. Le TSV Munich n’a pas gagné les vingt-sept championnats d’Allemagne qui le séparent du Bayern. Le Lokomotiv n’est pas devenu le club le plus titré de Moscou. Après tout, Rome ne s’est pas construite en un jour, vous répondront peut-être les dirigeants. Ou bien vous diront-ils qu’il y a d’autres préoccupations plus urgentes. Le TSV, par où la série avait commencé, aimerait déjà remonter en seconde division allemande. Or, les coéquipiers de Romuald Lacazette sont à la peine au milieu du tableau de la Dreite Liga

Nous avions ensuite fait une halte chez les Barcelonais de l’Espanyol. Après un départ canon et quelques apparitions sur le podium de la très disputée Liga Santander, quelques observateurs avaient misé sur le RCDE pour être la surprise de la saison. Mais les hommes de Rubi vivent très mal la rentrée dans l’hiver. Un mois complet de défaites entre la mi-novembre la mi-décembre dont un 0-4 mal payé infligé par les pensionnaires du Camp Nou portés par un Messi stratosphérique les font rentrer dans le rang. Ils ne demeurent cependant qu’à quelques points des places européennes. Cela aura au moins eu le mérite de casser la monotonie des résultats du club pour un temps.

Puis, il nous a fallu traverser l’Atlantique. Flâner dans les rues de Boedo et d’Almagro, au cœur de Buenos Aires. Ressentir la ferveur qui transporte San Lorenzo. Ici, cela ne se passe pas pour le mieux. En effet, dans l’ombre des géants Boca et River qui s’affrontaient sur le toit de l’Amérique latine en finale de Copa Libertadores, San Lorenzo pointe en bas du tableau de la Superliga. 

Notre vol retour nous ramenait dans un des cinq grands pays de football européens. Nous nous étions arrêtés du côté des Turinois du Torino FC. Le Toro effectue la saison qu’on attendait, entre le podium et la moitié de tableau. Par conséquent, le suspens résidera dans leur capacité à s’installer aux places européennes à long terme. Du côte de leur compétition fétiche, les Torinesi sont toujours en lice en Coppa Italia.

Enfin, la suite du voyage se fit en train. Notre destination finale, Moscou, n’abrite pas moins de cinq clubs majeurs. Parmi eux, le Lokomotiv était l’objet du cinquième épisode de la série. Sans doute décroché du premier wagon pour le titre, il reste en course pour les places qualificatives en Ligue des Champions. Une compétition dans laquelle il n’excelle pas cette saison, le Loko n’a pas survécu à la phase de poule. Telle fut notre dernière escale. Sachez néanmoins que la compagnie Air DV est toujours en mesure d’assurer de nouveaux voyages…

Si vous souhaitez nous faire part de votre avis sur cette série ? Plaider pour une saison deux ? Proposer des suggestions de destinations ? N’hésitez pas à utiliser l’espace commentaires !

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A propos MatthiasT 120 Articles
"Le joueur de football est l'interprète privilégié des rêves et sentiments de milliers de personnes." César Luis Menotti.