Le buteur du PSG, Edinson Cavani, s’est confié lors d’un entretiens pour le magazine de la FIFA. Le joueur y parle du PSG et de son pays, l’Uruguay.

Vous avez prolongé votre contrat avec le Paris Saint-Germain jusqu’en 2020. Ça peut paraître étonnant.
« Pourquoi ? »

Votre club a été devancé par Monaco en championnat et il est éliminé depuis quelque temps de la Ligue des Champions.
« Ces éléments n’entrent pas du tout en compte dans nos négociations. Je me sens en confiance ici et Paris me plaît beaucoup. Il ne faut pas oublier que j’ai la chance de jouer dans un club de premier plan, au sein d’un des meilleurs championnats au monde. Certes, le Paris Saint-Germain n’a pas atteint tous ses objectifs cette saison, mais vous pouvez me croire : je suis plus motivé que jamais. »

Vous habitez à Paris ?
« Non, je vis en périphérie, à une dizaine de minutes en voiture. J’aime la nature et le calme. Ça me fait du bien »

En dehors du terrain, vous semblez calme et apaisé
« Enfant, j’étais plutôt discret. Peut-être que le temps a modelé mon caractère à l’image de la nature. Que ce soit en famille ou entre amis, nous passions beaucoup de temps à la campagne. Mais dans les moments difficiles, ce n’est pas toujours évident de garder son sang-froid, par exemple après une défaite ou une blessure. J’ai dû apprendre. »

Que représente la religion pour vous ?
« Énormément. J’ai la chance d’être un athlète de haut niveau et de pouvoir faire mon métier de ma grande passion. La profession de footballeur est une bénédiction, vous ne trouvez pas ? Je remercierai Dieu jusqu’au dernier jour de ma carrière »

Vous êtes un grand fan de Gabriel Batistuta. C’était dans votre jeunesse ?
« (rires) Oui, c’est vrai. Encore aujourd’hui. Batistuta était un attaquant atypique. C’était un footballeur puissant et terriblement efficace dans le dernier geste. J’ai toujours voulu m’inspirer de lui – et c’est la même chose aujourd’hui. »

Pourquoi êtes-vous devenu attaquant ?
« Enfant, je jouais milieu de terrain. Mais déjà à l’époque, je cherchais constamment le but quand j’avais le ballon. Quand j’entre dans un stade aujourd’hui, je sens à quel point je suis obnubilé par ce poste. J’ai besoin de marquer, c’est mon obsession. Les buts sont l’essence même du football »

Si vous n’étiez pas devenu footballeur professionnel, que feriez-vous aujourd’hui ?
« Je ne sais pas. J’aurais probablement essayé de travailler à la campagne, en Uruguay, avec la nature et les animaux. L’agriculture est une activité noble »

À la fin de votre contrat, vous aurez 33 ans. Le moment sera-t-il venu pour vous de rentrer en Uruguay ?
« Je n’aime pas trop y penser. Je ne sais même pas ce que je vais faire demain (rires). J’ai envie de vivre l’instant présent et de profiter de tout. Nous n’avons pas réussi à conserver notre titre de champion avec le Paris Saint-Germain, mais nous sommes déjà tournés vers la saison prochaine. Je veux reconquérir ce titre. C’est pour ça que je suis là. »

 

Le magazine de la FIFA à retrouver ici. L’interview en intégralité est page 28.

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Comme Ole Gunnar Solskjær en 1999, je suis le joker de luxe de DV. Heureux propriétaire du suffixe -Owski. "Qu’importe : on pourra même me traiter de fou, il n’y a que ces couleurs Parisiennes qui illuminent mon cœur. Et à chaque blessure, il saigne ce cœur-là. Mais il s’enflamme encore." Francis Borelli