Haaaa les années 2000 et leurs voitures volantes. Enfin c’est ce qu’ils nous disaient à l’école primaire dans les année 90. Prenez donc place dans la DeLorean et retour sur les finales de Ligue des Champions du début des années 2000.

19-Une finale entre espagnols

Cette année-là et pour la première fois dans l’histoire, la finale de la Ligue des Champions oppose deux équipes d’une même nation. En effet, le championnat espagnole a réussi à placer le Real Madrid et le CF Valence en finale.

De plus, l’UEFA change une énième fois de format de compétition. Place à 32 équipes réparties en 8 groupes, les deux premiers de chaque groupe étant qualifiés pour une deuxième phase de groupe à 16 équipes divisées en 4 groupes de 4. Ainsi les deux premiers de chaque groupe se retrouvaient en ¼ de finale. L’époque bénie où il y avait quasiment 1 match de Ligue des Champions par semaine. Oui, 8 matchs de C1 en 11 semaines, le kif.

Cette 45ème finale s’est disputée le 24 mai 2000 au Stade de France. La première mi-temps est totalement dominée pas les madrilènes. McManaman place une volée du droit mais Cañizares est sur la trajectoire. Mais les joueurs de Valence craqueront à 6 minutes de la mi-temps. Après un coup franc de 35m de la part de Roberto Carlos, le ballon est mal dégagé par la défense. Le ballon revient sur Salgado qui après un « une-deux » avec Anelka centre pour la tête de Morientes. Le Real ouvre le score et rentre au vestiaire avec l’avantage.

Une deuxième à sens unique

En deuxième période, les madrilènes ne relâchent pas la pression et c’est logiquement qu’ils doublent la mise à la 67ème. C’est encore Roberto Carlos qui balance un long ballon dans la surface grâce à une très longue touche. La défense centrale de Valence dégage le ballon de la tête dans l’axe à l’entrée de la surface. Et comme toujours, ce genre de relance n’est jamais très bonne, McManaman, place une volée du droit qui file dans le but. Les valenciens sont K.O. et vont même se prendre un 3-0 sur un contre d’école.  A la 75ème, Savio récupère le ballon dans la surface etlance Raul. Ce dernier, après un sprint de 80 mètres, se présente seul face au gardien. Sans trembler, il efface Cañizares et marque le but du 3-0 malgré le retour de Đukić.

Le score ne bougera plus, le Real gagne sa 8ème Ligue des Champions. Valence perd sa première finale – et perdra aussi sa deuxième finale l’année d’après face au Bayern de Munich.

Real Madrid 3-0 CF Valence

20-Signé ZZ

15 mai 2002, Hampden Park de Glasgow. C’est devant 50 499 spectateurs que se dispute la finale Bayer Leverkusen – Real Madrid. Le match part sur les chapeaux de roue. En effet, des la 8ème minute, Roberto Carlos envoie une longue touche de la ligne médiane en direction de la surface. Les joueurs de Leverkusen passent à travers, Raul coupe la trajectoire du ballon avec le pied gauche. Le tir est mou, mais le gardien ne se couche pas et voit le ballon filer dans le petit filet. Mais les allemands ne se laissent pas abattre, Schneider (pas Gregory) tire un coup franc à gauche. Le ballon arrive au 5m50 et Lucio, le défenseur brésilien, place une tête victorieuse à la 13ème minute.

Le geste de la soirée

L’égalisation relance le match mais le Real domine. Après plusieurs tentatives, la lumière va venir de Zidane à la 45ème. Le ballon est dans les pieds de Solari, ce dernier lance Roberto Carlos sur le coté gauche. Roberto Carlos adresse un centre en chandelle à l’aveugle. Le ballon se dirige dans la surface à 16 m du but, Zinédine est la. Il lève sa patte gauche dans le ciel écossais et propulse le ballon dans la lucarne de Hans-Jörg Butt. Cette inspiration fera le tour du monde et permet au Real de rentrer aux vestiaires avec un avantage de 2-1.

Lors de la deuxième mi-temps, les allemands domineront les débats. En effet, les coéquipiers de Ballack tireront 8 fois au but contre 2 pour les joueurs de Real. Mais rien n’y fait, le score ne changera plus et le Real Madrid remporte donc sa 9ème Ligue des Champions.

De leurs coté les allemands échoueront, en finale de la Ligue des Champions et en Coupe d’Allemagne. Ils termineront aussi 2eme en championnat, à 3 points du Bayern. De plus, le joueur allemand de Leverkusen, Michael Ballack, perdra la finale la Coupe du Monde 2002 contre le Brésil.  Sale année pour lui…

Real Madrid 2-1 Bayer Leverkusen

21-Une finale entre italiens

Cette finale entre italiens se déroule le 28 mai 2003 dans le théâtre des rêves de Manchester, le fameux Old Trafford. Ce match oppose la Juventus de Turin au Milan AC. La Juventus dispute sa 7ème  finale et le Milan AC sa 9ème.

Malgré un match animé  – 14 tirs pour la Juventus et 16 pour le Milan -, le score reste vierge au bout de 120 minutes. Rien d’étonnant pour un match entre deux défenses de fer. Ce sera donc les tirs au but qui départageront les 2 équipes.

Dans cette séance, Trezeguet s’élance en premier mais Dida se couche bien. Serginnho réussira le sien. 0-1 pour Milan.

Dans la 2ème  série, Brindelli réussi le sien et Seedorf voit sa tentative stoppé par Buffon. 1-1

Dans la 3ème, Zalayeta pour la Juve et Kaladze verront leurs tentatives arrêtées.

Dans la 4ème série, Dida repousse la tentative Montero, tandis que Nesta réussira son penalty pour le Milan.

Début de la 5ème série. Le score est de 2-1 pour les milanais, Del Piero s’élance et égalise à 2-2.

Shevchenko a le penalty de la victoire au bout du pied. S’il le marque, la coupe aux grandes oreilles part en part en Lombardie.

L’ukrainien pose le ballon, Buffon crache dans ses gants, Andreï regarde ailleurs et s’élance. Le gardien de la Juve  plonge à sa droite, Shevi tir à gauche. Contre pied parfait, 3-2 les joueurs du Rouge et Noir explosent, tandis que Buffon se prend la tête.

Le Milan AC remporte sa 6ème C1 tandis que la Juventus perd sa 5ème finale. Buffon, déjà, battu en finale de Ligue des Champions…

Milan AC 0(3-2)0 Juventus de Turin

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Comme Ole Gunnar Solskjær en 1999, je suis le joker de luxe de DV. Heureux propriétaire du suffixe -Owski. "Qu’importe : on pourra même me traiter de fou, il n’y a que ces couleurs Parisiennes qui illuminent mon cœur. Et à chaque blessure, il saigne ce cœur-là. Mais il s’enflamme encore." Francis Borelli