Le défenseur de Lorient Mathieu Peybernes s’est exprimé avant le barrage de ce soir face à l’ESTAC Troyes.

Avez-vous évacué facilement le fait d’être barragistes, alors que vous étiez sauvés à quelques minutes près, sans l’égalisation de Caen au Parc des Princes ?
Quand je suis arrivé de Bastia, au mois de janvier, l’objectif était clairement d’être barragiste, puisque l’on était dernier. Il faut prendre ça comme une chance car la saison passée, à cette place et avec ce nombre de points (36), on aurait été relégué. On a les cartes en mains. Ce sera deux matches au couteau.

Quel est pour vous le favori de ce barrage, sachant que vous recevrez (dimanche) pour le match retour ?

Ils sont sur une dynamique de montée, nous plus sur une dynamique de descente. Ils restent sur beaucoup de résultats positifs et ils auront un jour de repos en plus puisqu’ils ont joué le vendredi et nous le samedi. Mais ils ont dû aussi laisser des forces. De notre côté, on a eu des équipes compliquées à jouer sur la fin, mais on a une bonne dynamique dans le contenu. On a surtout manqué d’un peu de réussite, avec des poteaux et des décisions arbitrales contraires. On espère que ça va tourner.

 Que connaissez-vous de cette équipe de Troyes ?

On a regardé pas mal de vidéos. Ils possèdent beaucoup de joueurs qui ont l’expérience de la Ligue 1, comme Nivet. C’est important dans l’approche de ce match. Ils ont aussi fini avec la 2e meilleure attaque de Ligue 2 (59 buts inscrits) et le meilleur buteur (Niane, 23 buts).

Comment gérer cette confrontation en matches aller-retour, dont vous n’avez pas l’habitude ?
Il faut d’abord se concentrer sur la rencontre de jeudi, se focaliser dessus. On peut se dire que, comme en Ligue des champions, marquer un but à l’extérieur peut nous faire du bien. Il va surtout falloir de la fraîcheur physique, mais aussi mentale.

L’aspect mental sera primordial ?
Oui, car il risque d’avoir pas mal de stress, autant pour eux que pour nous. Il y a des paramètres psychologiques à gérer. Il va falloir mettre nos émotions de côté. Laquelle des deux équipes aura le plus de forces mentales ? On ne va pas lâcher maintenant. On a fait le gâteau, il ne reste plus qu’à poser la cerise. Si on arrive à se sortir de cette situation, on ressentira la même joie que celle d’un titre.

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