A la veille du barrage aller d’accession en Ligue 2 contre l’US Orleans, Reginald Ray se confie pour le site du Paris FC.

Des doutes sur les joueurs qui n’ont pas joué depuis quelques temps ?

Ces joueurs nous ont apportés beaucoup de choses. La notion de groupe sur cette fin de saison, et ces deux derniers matchs, prendra encore plus de valeur. Sur cette double confrontation contre Orléans, on est outsider. On va jouer une équipe de Ligue 2, qui sans ses 4 points perdus (sanction de la DNCG, ndlr) ne serait pas dans ces barrages. C’est aussi une équipe qui a des arguments dans toutes les lignes. Au dernier match contre Le Havre, ils perdent 4-1 mais ils peuvent aussi faire 4-4 ! Le Havre a été très efficace.

Cette confrontation en match aller-retour est inédite pour vous.

Les deux matchs sont aussi important l’un que l’autre. C’est une confrontation dans le style « Coupe d’Europe » et il faut donc aborder les deux matchs dans cet état d’esprit. Et le premier d’abord, dès demain. En tout cas, tous les joueurs qui font partie du groupe sont très déterminés à faire un gros match demain. Dans notre rôle d’outsider, le plus important sera notre capacité à jouer ce match au bon moment et pas avant, et savoir s’appuyer sur nos forces et les faiblesses de l’adversaire. On aura aussi en tête l’objectif positif que l’on vit depuis 5 mois, c’est à dire que l’on a à aller chercher quelque chose d’extraordinaire. Ce serait à un moment donné une juste récompense de tout le travail fourni depuis le 27 juin. Pour cela, il faudra que l’on soit concentré, déterminé, rigoureux et surtout avec la confiance d’aller chercher quelque chose de positif.

« Match de leur vie ».

Nous allons jouer ce match avec une vraie pression positive, si l’on peut parler de pression. Et la seule pression réelle que l’on doit se mettre, c’est sur ce que l’on doit mettre en place, et sur ce que l’on aura prévu et travaillé pour contrer les plans d’Orléans. Ensuite, j’espère que les joueurs auront pleins de « match de leur vie » à jouer, mais pour certains, c’est peut-être le match qui comporte le plus d’intérêt et d’excitation. La carrière des joueurs ne s’arrêtera pas là, la mienne non plus, par contre, on va jouer ce match comme on a joué les 20 derniers, c’est-à-dire avec l’envie de gagner. Le reste ne sera que des conséquences, en sachant qu’il y a un match retour, qu’il faudra jouer avec engagement, intelligence et sérénité.

Via parisfootballclub.com
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Comme Ole Gunnar Solskjær en 1999, je suis le joker de luxe de DV. Heureux propriétaire du suffixe -Owski. "Qu’importe : on pourra même me traiter de fou, il n’y a que ces couleurs Parisiennes qui illuminent mon cœur. Et à chaque blessure, il saigne ce cœur-là. Mais il s’enflamme encore." Francis Borelli